Pourquoi ai-je choisi
ces métiers de bien-être ?
Il y a longtemps...
Sans même le savoir, j'ai fait mon tout premier pas dans la sophrologie lorsque que j'étais lycéenne.
Je pratiquais à l'époque de nombreuses disciplines artistiques qui touchaient essentiellement l'expression corporelle comme la gymnastique rythmique et sportive et diverses danses, de la plus classique à la plus moderne en passant par des textes chorégraphiés ou chantonnés.
A cette période de ma vie, là où tout passait en priorité par mon corps constamment douloureux et que je cherchais à réapprivoiser (j'apprendrai 35 ans plus tard que je souffre depuis l'âge de 13 ans de fibromyalgie...), j'ai eu le bonheur de rencontrer Marie-Hélène, ce professeur de gymnastique qui m'a ouvert les portes de mon mental par le biais de la relaxation : respirations et visualisations étaient devenues deux phénomènes incontournables dans mon quotidien.
Plusieurs fois par semaine, je me laissais donc tenter par ce flux de bien-être en apprenant ainsi, les sources de la maîtrise du trac.
Les compétitions de gym et les représentations scéniques m'étaient bien plus agréables à vivre.
Pourtant, je ne savais pas que je pratiquais la sophrologie. Ce dont je me souviens c'est du nom de Caycédo, le fondateur de cette discipline.
Après le bac, la vie active...
Le bac en poche, la vie active m'a fait lâcher tous ces bons moments avec moi-même.
Comme vous le savez, on court, on bouffe, on bosse et on dort de temps en temps, en prenant quelques instants tout de même pour se laver et être présentable...
Nos projets s'estompent peu à peu ou restent rangés dans un tiroir de notre mémoire. D'autres se créent... en secret dans d'autres tiroirs.
Un jour je n'ai plus eu envie de courir mais de marcher voire flâner, je ne désirais plus bouffer mais manger convenablement, je n'aspirais plus aller bosser mais travailler avec plaisir, je tenais à dormir pour mieux m'éveiller et prendre soin de moi autrement qu'avec une douche vite faite.
Mon premier réveil...
J'ai donc opté dans un premier temps pour le yoga, discipline qui m'a redonné de belles sensations avec un réconfort corporel et mental. Et puis, c'était bien pratique sur mon lieu de travail, pendant l'heure du déjeuner.
Immédiatement, j'ai pu mettre un frein à mon traintrain quotidien et m'offrir un nouveau souffle.
Quelques années plus tard, je décidai de prendre en main également l'arachnophobie qui me faisait vivre un calvaire et dont je faisais souffrir mon entourage très proche.
Ce fût ma deuxième rencontre avec la sophrologie. La thérapeute psychiatre spécialisée dans les phobies, m'a fait pratiquer une quinzaine de séances à raison d'une par semaine. Curieusement, elle ne m'a jamais parlé de sophrologie mais de désensibilisation. Peu importe, aujourd'hui, je sais qu'il s'agissait de ma deuxième rencontre avec la sophrologie. Les araignées se sont pas mes supers copines, mais c'est si bon de pouvoir vivre sans déclencher des crises de panique !
Mon deuxième réveil...
Puis mon premier enfant, Nicolas, m'a ouvert encore un peu plus les yeux et convaincue à son entrée en crèche, alors qu'il avait déjà 18 mois, que ma place était ailleurs que derrière le bureau d'une jungle administrative qui ne me convenait pas. Pour la petite histoire, je ne savais pas quoi faire comme métier - en dehors des métiers artistiques qui m'avaient été strictement interdits par mes parents - mais je m'étais toujours promis de ne pas être secrétaire. Et bingo, c'est le métier que j'ai appris sur le tas, par correspondance et en cours du soir tout en travaillant ! Alors, vous voyez bien le train de vie là ? Bref, ça faisait 5 ou 6 ans que ça durait. Certes j'étais devenue secrétaire de direction avec un très bon salaire, mais ça ne me laissait que trop peu de temps pour m'occuper de ma petite famille et de moi-même.
Je disais donc que mon fils m'a ouvert les yeux... oui, j'ai suivi une formation d'auxiliaire de puériculture. Changement radical d'univers. Celui des enfants est une inconsidérable mine d'apprentissage sur l'être humain et de son devenir.
Mon troisième réveil...
L'univers des enfants m'avait donc accueillie à bras ouverts ! Ce sont bien eux qui savent le mieux apprécier "l'instant présent" et "le ici et maintenant".
Cependant, quelque chose me chagrinait : le stress permanant des adultes qui encadrent les enfants. Les parents, les grands-parents, les assistantes maternelles, les professionnelles de la petite enfance étaient toujours pressés, dans l'urgence. Tiens, ça me rappelle quelqu'un, alors que je ne voulais plus être ce quelqu'un.
J'ai rapidement instauré des temps de pause relaxante, avec l'aval des directrices, à des moments stratégiques de la journée : avant les repas et/ou avant la sieste, après le goûter et/ou pendant les premiers départs des enfants. Mal vu en général par les collègues, c'était compliqué bien sûr. Et pourtant, les enfants en redemandaient et les parents étaient ravis de récupérer leurs enfants un peu moins "speed".
Il fallait que j'approfondisse tout ça pour l'étendre justement aux adultes.
Mon quatrième réveil...
Accompagner les parents dans leur plus beau métier de papa et maman, réconforter les jeunes enfants dans leur parcours scolaire, les ados dans leur cycles de découvertes et de choix, les personnes âgées dans leurs nouveaux quotidiens successifs ! C'est bien là que je voulais en venir.
Ma motivation pour aller encore plus loin dans l'être de l'Etre Humain.
C'était évident pour moi : la sophrologie puis la sophrologie en périnatalité et enfance.
Puis une longue série de belles choses...
Un jour, une amie m'a fait une demande particulière pour 2 micro-crèches d'une association dont elle était la présidente : intervenir dans ces deux structures pour des séances de sophrologie pour les enfants.
Dans un premier temps j'étais très sceptique, puis mon weekend a accaparé mon inspiration et a mis à l'épreuve ma créativité pour aborder ce sujet précis. J'ai finalement proposé, dès le lundi matin, un concept pour la petite enfance que j'ai intitulé : Eveil Musical et Relaxation par la Sophrologie.
Cette activité s'adresse aux professionnels de la petite enfance par le biais de la stimulation des enfants en proposant de vrais exercices sophrologiques détournés ludiquement et musicalement. Et qu'est-ce qu'on s'amuse... parfois en fin de séance on s'endort de plaisir...
Une nouvelle activité est née...
Mon savoir auprès des enfants, mes quelques connaissances musicales et vocales, mes atouts de conteuse, mes outils pédagogiques sophrologiques rassemblés dans un même module, que j'ai pu peaufiner au fil des séances, m'ont amenée à un succès fou auprès d'une trentaine de structures de petite enfance et 3 structures d'accueil de personnes en situation de handicap.
Puis une autre activité voit le jour...
J'expérimente dans un même temps la sophrologie créative auprès d'enfants de primaire. Que de belles expériences dans les centre de loisirs, les écoles pour les activités périscolaires, les centres animation jeunes, etc.
Et encore une... ou deux ?
Enfin, alors que je m'épanouissais également depuis une dizaines d'années avec différentes troupes artistiques, sur les planches de ma petite ville et les villes alentours jusque Paris, cette même amie qui m'a demandé de concevoir des ateliers de sophrologie en crèche, m'a sollicitée pour reprendre les cours de théâtre (30 élèves pour 3 cours) d'une association qui n'avait plus de professeur, et de reprendre les animations des ateliers de comédie musicale (une quinzaine d'élèves sur 1 cours) dans lesquelles j'évoluais déjà en tant qu'élève.
Inutile de dire que ce fût une explosion de fierté avec toute cette confiance que l'on m'accordait et que je m'étais accordée grâce à la sophrologie.
Ecrire des petites comédies musicales intergénérationnelles et des pièces de théâtre pour enfants et ados aurait pu suffire à étancher ma soif de créer et d'apprendre encore et encore sur l'être humain et ses ressentis.
Non, J'ai aussi créé des "Ateliers de Créativité" appréciés et réclamés régulièrement au sein de mon village et aux alentours, pendant les congés scolaire ou en week-end.
Et puis quoi encore ?
Ah oui, sur mon chemin j'ai fait la rencontre de l'aromatologie, l'olfactologie, l'hypnose thérapeutique et une deuxième spécialisation en sophrologie qui concerne les acouphènes.
Un vrai tournant dans ma vie pour arriver jusqu'à vous :
Alors que ma clientèle était large et diversifiée, malgré le passage de cet évènement dont beaucoup ont souffert, la vie m'a demandé en 2022, de déménager à 800 kilomètres de là... sur Dax.
Enfin, après un temps raisonnable d'adaptation dans la région, de prises de repères avec petits boulots qui m'ont fait rencontrer de belles personnes et une deuxième saison avec la troupe de comédie musicale de Dax, me voici prête aujourd'hui à vous accueillir, vous accompagner, répondre à vos demandes, vous choyer.
Merci infiniment pour votre lecture.
A bientôt !
Véronique
"Il faut des moments de calme
pour observer sa vie ouvertement et honnêtement...
Passer ces moments seuls donne à ton esprit
l'opportunité de se renouveler
et de créer de l'ordre."
Susan Taylor